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Raphaël Confiant

Raphaël Confiant est un romancier français qui vit en Martinique où il est né et son oeuvre donne à voir toute la diversité de la culture créole. Il est l’auteur du premier roman publié en créole martiniquais et fait paraitre cinq ouvrages dans cette langue. Depuis 1988, il publie en français des livres de fiction dont les intrigues se situent dans des endroits très divers (Paris, New York, le Front de la Marne en 1914) mais qui témoignent de la dissémination de cette culture dont l’origine est aux Antilles.

Le bal de la rue Blomet

Trois jeunes Martiniquais, deux hommes et une femme, vivent à Paris dans l’entre-deux-guerres. Les soirs de loisir, ils fréquentent le Bal Blomet, où l’on retrouve un peu de l’atmosphère antillaise, en dansant des biguines, des mazurkas et des quadrilles… Mais ce modeste dancing devient un lieu à la mode où se presse une partie de l’intelligentsia du moment, avide d’exotisme ou oppressée par une mentalité bourgeoise étouffante. Le « Bal Nègre » comme on l’appelle à l’époque, est donc pendant quelques années cet espace unique, qui échappe aux codes sociaux et où peut exister une circulation des musiques, des paroles et des corps inimaginable ailleurs.

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PISTES PÉDAGOGIQUES

Le Bal de la rue Blomet est écrit en français, mais son auteur reconnaît que, surtout au début du roman, il emploie un certain nombre de mots appartenant au « français régional antillais »: dérespecter, dépersuader, heureuseté, débonnaireté… Comment comprenez-vous la formation de ces mots? Quel est leur itinéraire d’après ce qu’en dit l’auteur?


Pensez-vous que le français soit une langue particulièrement « centralisée »? Et que pensez-vous de la centralisation de cette langue évoquée par Raphaël Confiant? Y a-t-il une norme du français très différente de ce qu’on remarque dans d’autres grandes langues occidentales (anglais, espagnol, portugais…)?


Raphaël Confiant nous précise que son roman fait apparaitre des personnages authentiques et célèbres (Joséphine Baker, Ernest Hemingway, Robert Desnos, Foujita…) et des personnages fictifs et inventés. Connaissez-vous d’autres romans qui présente ce genre de galerie mixte de personnages? À quels genres appartiennent-ils? Comment le procédé aide-t-il à créer une « atmosphère d’époque? »

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