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Michèle Rakotoson

Michèle Rakotoson est une femme de lettres malgache qui se décrit elle-même comme « profondément bi-culturelle ». Parmi ses activités nombreuses, on retiendra qu’elle a été professeure de lettres, de littérature malgache, journaliste, notamment à la radio (Rfi, France-Culture) et à la télévision (Rfo). Mais elle s’est également occupée de promouvoir la littérature francophone, notamment celle qui vient d’Afrique. Elle a publié de la poésie, du théâtre et des romans.

Ambatomanga, le silence et la douleur

1894 Les troupes de la IIIème République, dans la foulée de leur politique colonialiste, s’apprêtent à envahir Madagascar et à assujettir la population. Mais l’impréparation et l’hésitation sont sensibles dans les deux camps. D’un côté Félicien Le Guen, jeune lieutenant français idéaliste, croyant sincèrement à la mission civilisatrice de l’Europe, de l’autre Tavao, jeune esclave, sont pris dans cette tourmente qu’ils essayent de déchiffrer sans la comprendre. Le vent de l’Histoire les pousse l’un vers l’autre sans qu’ils se rencontrent.

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PISTES PÉDAGOGIQUES

Le Guen et Tavao, héros ou anti-héros… Deux personnages fictifs se profilent sur un fond historique. Ce qui les différencie est évident, mais qu’ont-ils en commun et qu’est-ce qui pourrait le rapprocher ?


Quels sont les différents intérêts d’un roman historique comme celui-ci ? Comment l’utilisation d’une fiction romanesque permet-elle de restaurer une mémoire historique manquante ?


Que pensez-vous de l’utilisation de la langue malgache au sein de ce roman écrit en français ? À la lumière de ce qu’en dit l’auteure, comment interprétez-vous ce procédé ? Comment le liriez-vous ? En l’oralisant, même sans comprendre la langue ou en sautant ces passages ?

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