Loubna Serraj
Loubna Serraj est une éditrice, chroniqueuse de radio, et romancière marocaine. Pourvu qu’il soit de bonne humeur, son premier roman, a été récompensé par le POLA, Prix Orange du livre Afrique.
Pourvu qu'il soit de bonne humeur
Pourvu qu’il soit de bonne humeur Le titre seul fait frissonner. Et le roman propose un double récit: celui de Maya, mariée à 15 ans en 1939, et sauvagement battue par son mari jusqu’à ce qu’elle en meure: on suit sa vie de souffrances et sa volonté inflexible de résistance. Et celui de Lilya, sa petite-fille, qui se sent mystérieusement appelée par cette grand-mère qu’elle n’a pas connue. Et cette jeune femme d’aujourd’hui, indépendante mais tourmentée par ce passé qu’elle pressent, décide de remonter le fil de son histoire familiale.
PISTES PÉDAGOGIQUES
L’écriture de la violence: Comment par les mots faire ressentir la violence? Un lexique particulier? Une syntaxe spéciale? Une rupture avec le fil du récit qui précède? Qu’en pensez-vous à travers la lecture qu’en fait l’auteure?
La lecture d’une scène violente affecte-t-elle le lecteur? Vous sentez-vous parfois agressé ou menacé en découvrant une scène d’agression ou de menace?
Ce roman vous semble-t-il proche parfois de la littérature fantastique? Flirte-t-il avec le surnaturel? Que pensez-vous de ce que Loubna Serraj dit à ce sujet?
Le roman est construit selon une alternance de chapitres qui mettent en scène les deux héroïnes. Chacune, à tour de rôle dit « je ». A votre avis pourquoi l’auteure recourt-elle à ce procédé? Quel effet souhaite-t-elle produire?