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Anne Terrier

Anne Terrier a publié deux romans, La Malédiction de l’Indien, puis La nuit tu es noire, le jour, tu es blanche aux éditions Gallimard dans la collection Continents Noirs. Elle s’y interroge sur l’identité métis, notamment dans la Caraïbe, à travers des personnages d’origines et de couleurs de peau diverses: « békés » (blancs vivant aux Antilles), afro-descendants dont les ancêtres étaient esclaves, ou Antillais d’origine indienne…

La nuit tu es noire, le jour tu es blanche

Dans Le jour tu es blanche, la nuit tu es noire,  Paula qui a 98 ans et toute sa mémoire, raconte son existence malheureuse. Sa famille s’est enrichie grâce à la culture de la canne à sucre et de la distillation du rhum qui s’appuient sur une main d’oeuvre esclave ou surexploitée. Paula est pourtant victime de jalousies familiales et de préjugés raciaux: son grand-père est blanc, mais sa grand-mère, à demi-cachée par la famille, est indienne. Et elle, qui est-elle donc, cette fille droite, timide au destin malchanceux?

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PISTES PÉDAGOGIQUES

- Dans le roman d’Anne Terrier, Paula raconte sa vie. Pourtant elle ne s’adresse pas directement au lecteur puisqu’elle est interrogée par un autre personne, très discrète, mais dont la curiosité est le moteur du roman. Connaissez-vous d’autres oeuvres de fiction qui utilisent ce procédé littéraire (en français ou dans d’autres langues)? Quel effet cette mise en perspective peut-elle avoir sur le lecteur?


- La nuit tu es noire, le jour tu es blanche… le titre de l’ouvrage est une adresse à un personnage. Comment Anne Terrier l’explique-t-elle? Vous rappelez-vous d’autres titres qui prennent cette forme?


- Toute la vie de Paula est conditionnée par son origine: sa peau est blanche mais sa grand-mère ne l’est pas. Nul ne parle de cette ascendance qu’on essaie de cacher. De façon générale, le « secret de famille » vous semble-t-il être un bon ressort romanesque, un bon point de départ pour faire naître une histoire?

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